Quelles sont les étapes d’un Bilan de Compétences ?
Le bilan de compétences est un outil essentiel pour toute personne souhaitant faire le point sur ses aptitudes professionnelles, ses savoir-faire et définir un projet d’évolution ou de reconversion. Cette démarche, qui s’adresse aussi bien aux salariés qu’aux demandeurs d’emploi, se déroule selon un processus structuré et progressif. Dans cet article, nous allons explorer en profondeur les différentes étapes qui composent un bilan de compétences, en abordant la phase préliminaire, la phase d’investigation et enfin la phase de conclusion. Nous verrons également l’importance de chacun de ces temps forts et comment ils s’articulent pour permettre au bénéficiaire de dégager une vision claire de ses compétences et de ses aspirations professionnelles.
1. Introduction au bilan de compétences
Avant de rentrer dans le vif du sujet et d’analyser les étapes du bilan de compétences, il est important de comprendre en quoi consiste cette démarche. Le bilan de compétences est une démarche d’accompagnement qui permet à un individu d’identifier ses compétences, de faire le point sur ses expériences, et de construire ou valider un projet professionnel ou de formation. Contrairement à un simple entretien professionnel ou à une évaluation ponctuelle, le bilan de compétences se déroule sur plusieurs séances et repose sur des outils méthodologiques variés. L’objectif est de mieux se connaître, d’identifier ses points forts et les axes d’amélioration, et de définir des orientations cohérentes avec ses valeurs et aspirations.
2. La préparation : phase préliminaire
1. La prise de contact et l’information
La première étape du bilan de compétences débute souvent par une prise de contact avec un organisme spécialisé. En effet, cette phase permet d’informer le candidat sur le déroulement de la démarche, sur ses objectifs et sur les différentes modalités de réalisation. En outre, il s’agit d’un temps d’échange essentiel pour établir une relation de confiance entre le candidat et le conseiller en évolution professionnelle.
Au cours de cette première rencontre, le professionnel présente :
- Le cadre réglementaire et les objectifs du bilan de compétences.
- Les modalités pratiques, comme le nombre de séances, la durée globale de la démarche et les outils utilisés.
- Les droits et obligations du bénéficiaire, en rappelant notamment le caractère confidentiel de la démarche et son aspect personnalisé.
De surcroît, cette phase d’information permet également au candidat de poser toutes ses questions et de clarifier ses attentes. Une bonne compréhension du processus dès le départ est cruciale pour garantir l’efficacité et la pertinence du bilan.
2. L’établissement d’un contrat d’engagement
Une fois les informations fournies, un contrat d’engagement est établi entre le candidat et le prestataire du bilan de compétences. Ce contrat formalise la relation, définit les objectifs, le planning et les modalités de déroulement de la démarche. Il mentionne également les aspects financiers (quand le bilan n’est pas financé par un dispositif spécifique) et les conditions de confidentialité.
Le contrat d’engagement a plusieurs fonctions :
- Il engage les deux parties dans une démarche constructive.
- Il clarifie les attentes et les obligations réciproques.
- Il sert de base pour le suivi et l’évaluation de la progression tout au long du bilan.
Ainsi, l’étape de contractualisation est donc essentielle pour instaurer un cadre sérieux et professionnel, qui permettra au candidat de se sentir accompagné et soutenu dans sa réflexion.
3. La phase d’investigation : faire le point sur soi
La phase d’investigation constitue le cœur du bilan de compétences. En effet, c’est durant cette étape que le candidat explore en profondeur son parcours. Progressivement, il analyse ses expériences, ses compétences et ses aspirations professionnelles. Ainsi, cette phase se structure en plusieurs sous-étapes complémentaires. Ensemble, elles permettent d’établir un diagnostic complet du parcours professionnel et personnel.
1. La collecte d’informations et l’analyse du parcours
Tout d’abord, la phase d’investigation débute par une collecte approfondie des informations du candidat. En effet, il s’agit de retracer l’ensemble de son parcours professionnel et personnel. Ainsi, le candidat revient sur ses formations, ses expériences, ses réussites et ses difficultés. Progressivement, cette analyse permet de mieux comprendre la cohérence de son cheminement.
Par ailleurs, différents outils peuvent être mobilisés pour structurer cette démarche. Notamment, des questionnaires d’auto-évaluation permettent de formaliser les compétences perçues. De plus, des grilles d’analyse facilitent la lecture du parcours professionnel. Enfin, des documents existants, comme le CV ou les évaluations, viennent compléter cette analyse.
En définitive, l’objectif est de dresser une vision globale du parcours. Ainsi, le conseiller aide à identifier les compétences acquises. De surcroît, il met en lumière les compétences transversales et les savoir-faire spécifiques.
2. L’identification des compétences techniques et comportementales
Ensuite, une fois le parcours clarifié, l’analyse se concentre sur les compétences. Plus précisément, il convient de distinguer les compétences techniques et comportementales. D’une part, les compétences techniques concernent les savoir-faire métiers. D’autre part, les compétences comportementales relèvent des aptitudes personnelles.
Par exemple, les hard skills sont liées aux formations et aux expériences professionnelles. À l’inverse, les soft skills incluent la communication, l’adaptabilité ou la gestion du stress. Ainsi, cette distinction permet d’avoir une lecture plus fine du profil.
Pour approfondir cette étape, plusieurs méthodes sont utilisées. Notamment, des entretiens individuels favorisent une analyse qualitative. De plus, des tests ou exercices pratiques apportent un éclairage complémentaire. Progressivement, cette démarche fait émerger les compétences réellement maîtrisées.
En conséquence, cette phase permet d’identifier les points forts. Elle met aussi en évidence les axes d’amélioration possibles. Ainsi, un inventaire précis des compétences est constitué pour la suite du bilan de compétences.
3. L’analyse des motivations et des centres d’intérêt
Par ailleurs, le bilan de compétences ne se limite pas à une analyse technique. En effet, il intègre une dimension personnelle essentielle. Ainsi, l’étude des motivations, des valeurs et des centres d’intérêt occupe une place centrale. Comprendre ce qui anime le candidat est indispensable pour construire un projet cohérent.
De plus, identifier ce qui motive ou freine le candidat éclaire ses choix professionnels. À cet effet, le conseiller utilise différents outils adaptés. Par exemple, des tests de personnalité apportent des repères utiles. De même, des outils d’analyse des valeurs complètent cette réflexion. Enfin, des échanges ciblés permettent d’explorer les aspirations profondes.
En somme, cette étape vise à aligner compétences et motivations. Ainsi, le projet professionnel gagne en sens et en réalisme. Progressivement, des pistes d’évolution ou de reconversion émergent naturellement.
4. La mise en perspective des acquis et des besoins
Enfin, la dernière étape de la phase d’investigation consiste à croiser les informations recueillies. En effet, il s’agit de mettre en perspective les acquis et les besoins du candidat. Cette synthèse permet d’avoir une vision claire du potentiel professionnel.
Concrètement, cette analyse met en évidence les domaines de compétence solides. Elle identifie également les compétences à renforcer ou à acquérir. Par ailleurs, elle ouvre des perspectives vers des métiers ou secteurs compatibles.
Généralement, cette synthèse prend la forme d’un tableau ou d’un schéma récapitulatif. Ainsi, la visualisation des écarts devient plus lisible. Le conseiller accompagne alors le candidat dans cette prise de conscience. Progressivement, le projet professionnel se précise et devient plus cohérent.
4. La phase de conclusion : définition du projet professionnel
Après la phase d’investigation, le bilan de compétences se conclut par une phase de restitution et de définition du projet professionnel. Cette étape finale est déterminante car elle permet de transformer la réflexion en un projet concret et opérationnel.
1. La restitution des résultats
La restitution constitue le moment où le conseiller présente au candidat l’ensemble des résultats obtenus lors du bilan de compétences. Ce temps d’échange est crucial, car il offre une vision globale de la situation du bénéficiaire, en mettant en avant :
- Le recensement des compétences techniques et comportementales.
- Les points forts et les axes d’amélioration identifiés.
- Les motivations et les aspirations du candidat.
De ce fait, La restitution se fait généralement à l’aide d’un document synthétique qui résume les principales conclusions du bilan. Ce document sert de support pour les discussions ultérieures et permet au candidat de garder une trace écrite des éléments importants qui serviront à la construction de son projet.
2. L’élaboration du projet professionnel
Une fois les résultats restitués, le conseiller et le candidat travaillent ensemble à la construction du projet professionnel. Cette étape de définition est structurée autour de plusieurs points clés :
- La clarification des objectifs : Le candidat détermine ce qu’il souhaite changer ou améliorer dans sa situation professionnelle. Il peut s’agir d’une évolution au sein de son entreprise, d’une reconversion totale ou de la création d’une entreprise.
- La recherche d’informations sur le marché de l’emploi : Il est essentiel de connaître les opportunités existantes dans le secteur visé. Le conseiller accompagne le candidat dans une démarche d’information sur les métiers, les formations complémentaires éventuellement nécessaires, ainsi que sur les tendances du marché.
- La définition d’un plan d’action : Le projet professionnel se concrétise sous la forme d’un plan d’action détaillé qui précise les étapes à suivre, les formations à envisager, les réseaux à solliciter et les délais à respecter. Ce plan d’action est un véritable outil de motivation et d’orientation pour le candidat, qui lui permet de visualiser son avenir professionnel de manière réaliste.
3. La validation et le suivi du projet
La dernière étape de la phase de conclusion consiste à valider le projet professionnel et à envisager un suivi post-bilan. En effet, le bilan de compétences ne s’arrête pas à la rédaction du projet ; il constitue un tremplin vers une phase de mise en œuvre et d’accompagnement personnalisé.
Le suivi peut prendre plusieurs formes :
- Des séances de coaching ou d’accompagnement : Afin d’aider le candidat à concrétiser son projet, certains organismes proposent des sessions de coaching post-bilan. Ces séances permettent d’ajuster le plan d’action et de répondre aux éventuelles difficultés rencontrées.
- La mise en relation avec des partenaires : Le conseiller peut orienter le bénéficiaire vers des formations, des réseaux professionnels ou des dispositifs d’aide à la création d’entreprise.
- La planification d’un bilan de suivi : Un rendez-vous quelques mois après la conclusion du bilan permet de faire le point sur la mise en œuvre du projet, d’identifier les réussites et de réajuster les actions si nécessaire.
Pour conclure, ce suivi est fondamental pour transformer le bilan de compétences en un levier de réussite professionnelle. Il permet d’assurer que le projet ne reste pas théorique, mais qu’il se matérialise par des actions concrètes et une évolution réelle sur le marché de l’emploi.
5. Les outils et méthodes utilisés durant le bilan de compétences
Pour mener à bien chacune des étapes décrites, le bilan de compétences s’appuie sur une panoplie d’outils et de méthodes éprouvées. Ainsi, ces instruments permettent d’objectiver l’analyse et d’accompagner le candidat de manière structurée et personnalisée.
1. Les questionnaires d’auto-évaluation
Les questionnaires constituent souvent la première approche pour inciter le candidat à réfléchir sur son parcours et ses compétences. Ils abordent différents aspects du profil :
- Les compétences techniques et spécifiques.
- Les compétences transversales et comportementales.
- Les aspirations professionnelles et personnelles.
Ces questionnaires aident à amorcer une réflexion introspective et fournissent au conseiller des éléments tangibles pour approfondir l’analyse lors des entretiens individuels.
2. Les bilans de compétences graphiques et les schémas
L’utilisation d’outils visuels, comme les schémas, les cartes mentales ou les tableaux de compétences, permet de représenter de façon synthétique le parcours professionnel. Ces supports graphiques facilitent la compréhension des liens entre les expériences passées et les compétences acquises. Ils offrent une vue d’ensemble qui permet de visualiser rapidement les points forts et les domaines à développer.
3. Les tests psychométriques et d’aptitudes
En outre, certains bilans de compétences intègrent également des tests psychométriques. Ces tests mesurent divers aspects tels que :
- La personnalité.
- Les aptitudes cognitives.
- Les styles de travail et les comportements en situation professionnelle.
D’une part, ces outils complémentaires apportent une dimension objective à l’analyse, en révélant des traits de personnalité ou des compétences qui peuvent ne pas être immédiatement apparents lors d’un entretien. D’autres part, ils contribuent à la construction d’un profil complet et nuancé du candidat.
4. Les entretiens individuels approfondis
Le rôle des entretiens individuels est central dans le bilan de compétences. Il faut dire que ces rencontres permettent au conseiller d’explorer en profondeur les réponses issues des questionnaires et des tests, de recueillir des anecdotes et de clarifier les expériences vécues par le candidat. Bref, grâce à ces échanges, le conseiller peut:
- Déceler des compétences non reconnues ou sous-estimées.
- Aider le candidat à identifier des compétences transférables dans d’autres secteurs.
- Clarifier les attentes et les craintes par rapport à l’évolution professionnelle.
Les entretiens offrent ainsi un espace de dialogue qui enrichit l’analyse et permet de personnaliser le projet professionnel.
6. L’importance de la posture du candidat durant le bilan
Par ailleurs, au-delà des étapes méthodologiques et des outils mobilisés, la réussite d’un bilan de compétences repose aussi sur la posture du candidat. En effet, cette démarche exige une implication personnelle réelle, une capacité de remise en question et une ouverture au changement durable.
1 L’auto-analyse et la prise de recul
Tout d’abord, pour tirer pleinement profit d’un bilan de compétences, le candidat doit s’engager dans une auto-analyse sincère. Ainsi, prendre du recul sur son parcours permet d’identifier ses réussites, mais aussi ses difficultés. Progressivement, cette réflexion met en lumière les apprentissages issus de chaque expérience professionnelle. De plus, ce travail d’introspection aide à révéler les compétences techniques et les soft skills qui structurent le profil professionnel.
2. La confiance en soi et l’acceptation des critiques constructives
Ensuite, l’un des enjeux majeurs du bilan de compétences réside dans l’intégration des retours du conseiller. Parfois déstabilisantes, ces remarques demandent une posture ouverte et une confiance en soi suffisante. Toutefois, lorsqu’elles sont accueillies avec recul, elles deviennent de véritables leviers d’évolution. Ainsi, les critiques constructives ne signalent pas un échec, mais des axes d’amélioration concrets.
3. La motivation à l’évolution
Enfin, le bilan de compétences constitue avant tout un outil de transformation. Le candidat doit donc être animé par une motivation réelle à évoluer. Que l’objectif soit une évolution interne ou une reconversion, cette énergie conditionne la réussite du projet. Par conséquent, plus l’engagement est fort, plus les actions post-bilan sont cohérentes et efficaces.
7. Les freins et les leviers dans la démarche du bilan de compétences
Comme toute démarche de développement professionnel, le bilan de compétences peut rencontrer des obstacles mais également bénéficier de leviers qui en facilitent l’aboutissement.
1. Les freins potentiels
Parmi les freins couramment identifiés, on peut citer :
- Le manque de temps : Dans un environnement professionnel exigeant, il n’est pas toujours aisé de dégager des créneaux pour se consacrer pleinement à la démarche.
- La résistance au changement : Certains candidats peuvent éprouver des réticences à admettre des insuffisances ou à envisager une évolution de carrière, surtout s’ils ont longtemps évolué dans le même secteur.
- Le cadre financier : Dans le cas où le bilan de compétences n’est pas financé par l’employeur ou par des dispositifs publics, le coût de la démarche peut constituer un frein.
2. Les leviers de succès
Ainsi, pour contrer ces obstacles, plusieurs leviers peuvent être mis en place :
- La reconnaissance institutionnelle : La valorisation du bilan de compétences par les instances professionnelles et les dispositifs de financement renforce sa légitimité.
- L’accompagnement personnalisé : Un suivi régulier par le conseiller permet de maintenir la motivation et d’adapter le rythme de la démarche aux contraintes du candidat.
- La planification et l’organisation : La mise en place d’un calendrier précis, avec des objectifs intermédiaires, aide à structurer la démarche et à en assurer la progression.
Comme on pouvait s’y attendre l’identification et la mobilisation de ces leviers contribuent à transformer le bilan de compétences en une expérience enrichissante et déterminante pour l’avenir professionnel.
8. Le bilan de compétences dans une perspective globale
Au-delà de son aspect individuel, le bilan de compétences s’inscrit dans une logique plus large de développement des compétences à l’échelle professionnelle et économique. Pour de nombreuses entreprises, encourager les salariés à réaliser un bilan de compétences représente un investissement stratégique pour anticiper les évolutions du marché et renforcer la compétitivité de l’organisation.
1. Un outil d’anticipation pour les entreprises
Les entreprises qui favorisent le bilan de compétences bénéficient d’un double avantage :
- Elles permettent aux salariés de prendre conscience de leur potentiel et de se préparer aux mutations de leur secteur.
- Elles obtiennent un inventaire des compétences internes, qui peut servir à identifier des talents, à préparer des mobilités internes ou à adapter les stratégies de formation.
- Le bilan de compétences devient ainsi un instrument de gestion des ressources humaines qui favorise la montée en compétences et l’adaptation aux nouveaux défis professionnels.
2. Une démarche citoyenne et sociétale
Sur le plan individuel, le bilan de compétences s’inscrit dans une démarche de développement personnel et d’autonomie professionnelle. C’est-à-dire qu’il permet de répondre à une attente de reconnaissance et de valorisation des savoir-faire acquis au fil des années. Dans l’état actuel des choses, une économie en constante mutation, où l’employabilité est régulièrement remise en question, cette démarche offre aux individus les moyens de s’adapter et de prendre leur avenir en main.
Par ailleurs, à l’échelle sociétale, encourager les bilans de compétences contribue à une meilleure adéquation entre les compétences disponibles et les besoins du marché. In fine, Cette harmonisation favorise la mobilité professionnelle et limite les écarts entre l’offre de compétences et la demande des entreprises.
9. La dimension réglementaire et financière du bilan de compétences
Le bilan de compétences est encadré par un ensemble de dispositions réglementaires qui garantissent sa qualité et son sérieux. Ce cadre juridique vise à assurer que la démarche reste une véritable opportunité de développement pour le bénéficiaire, tout en encadrant les pratiques des prestataires.
1. Le cadre légal
En France, le bilan de compétences est régi par le Code du travail. Les principaux points réglementaires sont les suivants :
Le bilan de compétences doit être réalisé dans le respect du principe de confidentialité.
- Il doit être conduit par des organismes ou des professionnels habilités, afin de garantir la qualité des outils et des méthodes utilisés.
- La démarche doit être fondée sur une démarche participative, permettant au candidat de s’impliquer pleinement dans l’analyse de son parcours.
- Ces dispositions garantissent que le bilan de compétences reste un outil fiable et objectif, offrant aux individus un cadre sécurisé pour réfléchir à leur avenir professionnel.
2. Les modalités de financement
Le coût d’un bilan de compétences peut varier en fonction des organismes et de la durée de la démarche. En effet, plusieurs sources de financement existent pour alléger la charge financière pour le bénéficiaire :
- Le financement par l’employeur : Dans le cadre du plan de développement des compétences, certaines entreprises prennent en charge tout ou partie du coût.
- Les dispositifs publics et régionaux : Des aides et subventions peuvent être attribuées aux demandeurs d’emploi ou aux salariés.
- Le compte personnel de formation (CPF) : Dans certains cas, le CPF peut être mobilisé pour financer la démarche.
Le choix du financement dépend de la situation professionnelle du candidat et de l’accord éventuel de l’employeur. Il est donc important de se renseigner sur les options disponibles avant d’entamer le bilan.
10. Les retombées d’un bilan de compétences réussi
Un bilan de compétences bien conduit offre de nombreux avantages, tant sur le plan personnel que professionnel. Parmi les retombées positives, on peut mentionner :
1. La redécouverte de ses atouts
En faisant le point sur ses compétences, ses expériences et ses valeurs, le candidat est souvent amené à redécouvrir des atouts qu’il avait peut-être oubliés ou sous-estimés. Cette prise de conscience permet de renforcer la confiance en soi et de mieux valoriser son profil auprès des recruteurs ou dans le cadre de mobilités internes.
2. La clarification du projet professionnel
Le bilan de compétences constitue une feuille de route pour l’avenir. En identifiant clairement les compétences transférables et les domaines à développer, le candidat est mieux armé pour définir un projet professionnel cohérent. Que ce projet implique une évolution au sein de l’entreprise, une reconversion ou la création d’une activité indépendante, il repose sur une analyse rigoureuse du parcours et des aspirations personnelles.
3. Une meilleure adaptation aux évolutions du marché
Dans un contexte économique en constante évolution, la capacité à s’adapter devient un atout majeur. Le bilan de compétences permet d’anticiper les mutations du marché et d’identifier les formations ou les compétences à acquérir pour rester compétitif. En ce sens, cette démarche s’inscrit dans une logique de formation continue et d’évolution permanente.
4. Un outil de valorisation professionnelle
La synthèse des acquis réalisée lors du bilan de compétences peut servir de support lors d’entretiens d’évaluation ou de discussions avec des responsables hiérarchiques. Elle permet de mettre en avant des compétences parfois difficiles à quantifier, mais essentielles à la réussite professionnelle. Ainsi, le bilan de compétences devient un outil de valorisation du parcours professionnel, favorisant la reconnaissance des compétences et la progression de carrière.
11. Les bonnes pratiques pour tirer le meilleur parti du bilan de compétences
Pour que le bilan de compétences soit une réussite et permette de dégager un projet professionnel solide, il est important d’adopter certaines bonnes pratiques tout au long de la démarche.
1. L’engagement personnel
La réussite du bilan repose en grande partie sur l’engagement personnel du candidat. Il est essentiel de se montrer curieux, ouvert et honnête dans l’analyse de son parcours. Plus le candidat investit du temps et de l’énergie dans cette réflexion, plus les résultats seront pertinents et utiles pour la suite de sa carrière.
2. La transparence dans l’échange
Une communication sincère et transparente avec le conseiller est primordiale. Cela implique de partager ouvertement ses doutes, ses réussites comme ses difficultés. Le conseiller, en retour, adapte son accompagnement en fonction des informations recueillies, ce qui permet de mieux cibler les actions à mener et de personnaliser le projet professionnel.
3. La curiosité pour les outils d’évaluation
S’impliquer activement dans l’utilisation des outils d’auto-évaluation, des questionnaires et des tests proposés permet de mieux comprendre ses propres mécanismes de travail et de repérer les axes d’amélioration. Cette curiosité favorise une remise en question constructive et enrichit la réflexion sur ses compétences.
4. L’ouverture aux suggestions et aux conseils
Le bilan de compétences est l’occasion de bénéficier de l’expertise d’un professionnel qui dispose d’une vision globale du marché du travail. Être ouvert aux conseils et aux suggestions du conseiller peut permettre de découvrir des pistes auxquelles le candidat n’avait pas pensé. Cette ouverture d’esprit est essentielle pour transformer une simple analyse en un véritable plan d’action.
Conclusion
Le bilan de compétences est bien plus qu’un simple entretien de carrière : c’est une démarche structurée qui se déroule en plusieurs étapes clés. De la phase préliminaire d’information et de contractualisation à la phase d’investigation qui permet d’identifier et de valoriser les compétences, jusqu’à la conclusion qui aboutit à la définition d’un projet professionnel concret, chaque étape joue un rôle déterminant dans l’aboutissement de la démarche.
Grâce à une méthodologie rigoureuse et à l’utilisation d’outils adaptés, le bilan de compétences permet au candidat de :
- Prendre conscience de ses atouts et de ses axes de développement.
- Clarifier ses motivations et définir des objectifs en phase avec ses aspirations personnelles.
- Élaborer un plan d’action détaillé pour évoluer sur le marché du travail, que ce soit en consolidant sa position actuelle ou en envisageant une reconversion.
En adoptant une posture proactive et en s’engageant pleinement dans la démarche, le candidat transforme le bilan de compétences en un véritable levier de réussite professionnelle. De plus, en étant accompagné par un conseiller expérimenté et en bénéficiant de l’ensemble des outils méthodologiques proposés, il est possible d’aborder sereinement l’avenir professionnel dans un contexte en perpétuelle évolution.
Pour conclure, un bilan de compétences réussi repose sur une combinaison d’auto-analyse rigoureuse, d’échanges constructifs avec un conseiller et d’une démarche structurée qui aboutit à la formulation d’un projet professionnel réaliste et ambitieux. C’est une étape incontournable pour toute personne souhaitant prendre en main son évolution de carrière et s’adapter aux mutations du marché de l’emploi.
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